L’infestation des Lapins à Queue Blanche invisibles du Québec

Comment un nuisible prends racine dans nos arrières-cours. Partie 1/2

M. Altrock

6/11/20252 min temps de lecture

Le lapin à queue blanche invisible du Québec

Comment un nuisible prend racine dans nos arrière-cours

Il y a dix ans, voir un lapin sauvage dans un quartier résidentiel était plutôt rare.
Aujourd’hui ? Il y en a partout.

De Laval à Ste-Julienne, de Mirabel à St-Hyacinthe, Passant par Latuqe, Le lapin a queue blanche est maintenant bien intallé dans la plupart des des régions et banlieues du Québec.

C’est devenu la norme. Quel mal causeraient bien quelques adorables lapins?

Un envahisseur accepté

Ce qu’on accepte aujourd’hui comme « la nouvelle normalité » est en réalité : l’installation silencieuse d’un nuisible. Le lapin à queue blanche s’est adapté. Il s’est fondu dans le décor.
Et pendant qu’on le regarde gambader sur nos pelouses, il amène avec lui un monde qu’on ne voit pas.

Un monde de puces, de parasites, de maladies, et de déséquilibres écologiques.

Les puces de lapin : l’invasion discrète

Les puces qui accompagnent ces lapins: des puces auriculaires, résistantes, rapides, invisibles à l’œil nu, ne s’attaquent pas qu’aux animaux.

Elles passent :

  • aux chats (même ceux qui ne sortent pas)

  • aux chiens

  • et aux humains

Ce qui suit ? Des démangeaisons étranges. Des troubles cutanés chroniques. Des sensations inexpliquées.
Et souvent, aucun médecin ne trouve la cause.

Quand l’inaction devient le problème

Ce n’est pas le lapin le plus dangereux. C’est notre capacité à tout laisser passer. La loi du moindre-effort quebécois. Tant qu'ils nous enlèvent rien de plus sur nos chèques de paye!

Un nuisible s’installe. On le laisse faire. Il se reproduit. On trouve ça "cute". Et dix ans plus tard, on vit au milieu d’un désastre biologique lent, rampant, silencieux.

Réveillons-nous

Le problème n’est pas que les lapins sont là. Le problème, c’est qu’ils n’auraient jamais dû pouvoir s’installer comme ça. Le vrai danger, ce n’est pas la puce. C’est l’acceptation collective d’un envahissement lent, parce qu'il ne nous dérange pas dans le moment. Parce que ça doit être la responsabilité de quelqu'un d'autre, parce que ça ne pique pas tout de suite.

Partie 2 (à suivre....)

Accord Extermination

Détecter ce que les autres ne voient pas.
Parce qu’un lapin qui gratte, c’est peut-être juste un début
.